Condition de l'homme moderne
Hannah Arendt
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurComment l'humanité, qui était au sommet du progrès technique, a-t-elle pu se laisser happer par la barbarie totalitaire et finir pary sombrer ? Telle est la question de Condition de l'homme moderne. Cette faillite est la conséquence de l'oubli par l'homme moderne d'un monde de valeurs partagées et discutées en commun avec autrui, dès lors qu'il n'a plus envisagé les choses qu'au travers du prisme de leur utilité pour son bonheur privé. Indifférent aux autres, l'homme moderne ne forme plus avec eux qu'une foule d'individus sans lien véritable et sans défense contre la voracité des dictateurs et des leaders providentiels. Seule une « revalorisation de l'action », nous dit Arendt, cette intervention consciente avec et en direction d'autrui, permettra à l'homme moderne d'échapper aux dangers qui pèsent toujours sur sa condition. Paru une première fois en français en 1961, Condition de l'homme moderne est le premier texte de Hannah Arendt publié en France. Cette réédition est accompagnée de l'importante préface originale de Paul Ricoeur qui reste à ce jour une des meilleures introductions à la pensée d'Arendt. Dans son avant-propos inédit, Laure Adler montre comment le texte d'Arendt fut et reste visionnaire dans l'éclairage qu'il jette sur les urgences d'aujourd'hui. |
RésuméUne réflexion sur le sens du monde contemporain, sur la liberté politique et sur l'originalité radicale de l'époque moderne fondée sur l'examen des concepts de travail, d'oeuvre et d'action. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
17 octobre 2018
Collection(s)
Liberté de l'esprit
Rayon
Hannah Arendt
Contributeur(s) EAN
9782702165362
Nombre de pages
486
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
3.3
cm
Poids
500
g
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À propos de l'auteurHannah Arendt récusait le terme de philosophe à propos d'elle-même et se disait professeur de théorie politique. Ses ouvrages sur le totalitarisme font autorité et ont exercé une grande influence sur la réflexion politique de la seconde moitié du XXème siècle. |