La peinture en écharpe : Delacroix, la photographie
Hubert Damisch
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEt si c'était, à l'époque où peignait et écrivait Delacroix, la peinture elle-même qui avait perdu la mémoire ? Au point pour elle d'avoir été directement exposée à l'irruption de la photographie, le premier parmi tous les arts qui pût se targuer d'être en mesure de fixer ce qui a été dans le temps même où il est advenu. Le Journal est le récit continué de ce trouble, un récit dont seul un «amphibie», comme parlait le jeune Delacroix, un être que ses capacités autorisaient à opérer concurremment dans deux éléments différents, aura pu former le projet, fût-ce inconsciemment et sans en mesurer toutes les implications. |
RésuméPour H. Damisch, le journal de Delacroix est le symptôme d'une secrète gangrène, liée à l'agonie déchirante d'une peinture qui ne résistera pas à l'usure du temps. Il cite Baudelaire et sa mnémotechnie, désir ardent de mémoire soumis à la fuite et à la disparition. Cette lecture révèle la réponse que Delacroix a cru apporter à ce problème de la mémoire. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
26 novembre 2010
Collection(s)
Collection d'esthétique
Rayon
Essais sur l'art : esthétique
EAN
9782252037874
Nombre de pages
123
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
1.0
cm
Poids
218
g
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