Que seule demeure la poésie du Ienisseï
Loïc Finaz
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSur le fleuve, le Matrosov avait repris sa virée. Plein nord, vers la mer de Kara, la Nouvelle-Zemble, l'Arctique et toutes nos illusions : la légèreté, la rédemption d'une route sans poussière et l'apesanteur de l'Étoile polaire... Un cri d'oiseau avait déchiré la nuit, lui offrant cette profondeur que l'obscurité lui déniait. Au matin le soleil serait là, la rivière silencieuse. Les jours de brume s'esquiveraient sans autre pesanteur que le spleen qu'ils nous avaient légué. Une aigrette avait déposé d'une courbe gracieuse sa candeur sur le fleuve. Et s'était envolée à nouveau, effaçant jusqu'au souvenir de son ombre. Au-delà des terrasses jaunes, des combes vertes et des grèves violettes était tombé l'appel, comme un vol de milans, sur la steppe où miroitait le fleuve. |
RésuméSous la forme d'un poème, le récit du voyage en Sibérie d'un marin qui, pendant la guerre froide, traquait les sous-marins soviétiques. Cette ode à la magie du fleuve Ienisseï, écrite par un capitaine de vaisseau, constitue également un manifeste écologiste. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Loïc Finaz
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
12 juin 2014
Rayon
Poésie par ordre alphabétique
EAN
9782849903025
Nombre de pages
70
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
12.0
cm x
0.6
cm
Poids
76
g
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