La part sauvage du monde : penser la nature dans l'anthropocène
Virginie Maris
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEn déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l'Anthropocène l'opportunité de prendre enfin les commandes d'un système-terre entièrement modelé par les humains. À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s'appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples. L'auteure invite à remettre au coeur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l'emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l'autre face de notre humanité. |
RésuméA rebours d'un système entièrement modelé par les humains, la philosophe réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle invite à remettre au coeur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l’emprise humaine sur la planète. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
20 septembre 2018
Collection(s)
Anthropocène
Rayon
Environnement, écologie
EAN
9782021332544
Nombre de pages
259
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
14.0
cm x
1.6
cm
Poids
300
g
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