Homo viator : la libre circulation des personnes entre ancienne et nouvelle mondialisation
Marie Monnet
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurÀ comparer aujourd'hui l'Union européenne, structurée par le traité de Lisbonne et l'ALENA, traité entré en vigueur le 1er janvier 1994, qui a créé une zone de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, on ne peut qu'être frappé par une différence majeure : celle du traitement de la liberté de circulation des populations. Les tenants du néolibéralisme ont libéralisé toute forme de circulation (produits, capitaux) sauf celle des personnes. Ils ont ainsi élevé des murs, des barrières électrifiées où viennent mourir chaque année des centaines de migrants. Ce que l'ALENA refuse, la libre circulation des personnes, est précisément le critère de l'humain. Marie Monnet fait apparaître une donnée omniprésente et permanente qui structure les Institutions européennes, mais qui passait jusque-là inaperçue : il y a une pensée propre à l'Europe qui anime l'ensemble de sa construction. Cet héritage conceptuel prend corps depuis l'École de Salamanque, initiée par Francisco de Vitoria, et se développe jusqu'à maintenant. Marie Monnet façonne ainsi une histoire volontairement longue et conjointe du libéralisme et des droits fondamentaux. Aucun travail n'avait offert jusqu'à nos jours une telle fresque du droit à la mobilité. |
RésuméL'auteure retrace l'histoire de la libre circulation des personnes, de l'Ecole de Salamanque à aujourd'hui, à travers le passage d'un droit naturel à une construction institutionnelle. Elle soulève la problématique du droit à la mobilité et les enjeux liés à l'intensification des échanges. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Marie Monnet
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
24 septembre 2014
Rayon
Nouveautés en sociologie
Contributeur(s) Danielle Anex-Cabanis
(Préfacier) EAN
9782204102865
Nombre de pages
222
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
15.0
cm x
1.6
cm
Poids
403
g
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