Crimes écrits : la littérature en procès au XIXe siècle
Yvan Leclerc
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEn 1857, Madame Bovary et Les Fleurs du mal sont traduits en justice. Tout au long du XIXe siècle, de nombreux autres livres font l'objet de poursuites pour « offense à la morale publique et religieuse et aux bonnes moeurs ». Le personnage central de ce livre pourrait être le célèbre procureur Pinard. Que se passe-t-il quand le Code pénal rencontre les codes esthétiques ? Dans le prétoire naissent conjointement les figures de l'auteur (d'un livre, d'un crime) et du lecteur comme juge et interprète du sens. Les archives judiciaires (pour une part inédites) et l'étude des manuscrits, quand ils existent, permettent de situer le livre dans le procès mais aussi le procès dans le livre, en appréciant l'effet de la loi sur la lettre. |
RésuméTout au long du XIXe siècle, de nombreux livres sont poursuivis pour offense à la morale publique et religieuse ainsi qu'aux bonnes moeurs. L'auteur analyse la question de la censure littéraire en se fondant sur trois célèbres procès : Les fleurs du mal de C. Baudelaire, Madame Bovary de G. Flaubert, en 1857, et Les diaboliques de Barbey d'Aurevilly, en 1874. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
28 avril 2021
Collection(s)
Littérature et censure
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782406100782
Nombre de pages
448
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
2.2
cm
Poids
602
g
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