Murmures en pays camisard : à pied dans les Cévennes sur la route de Stevenson

Ce que dit l'éditeur

"... Les Cévennes; bien avant que les choses de la marche et les démarches du métier me motivent, j'en avais entendu parler. Ça paraissait doux au timbre bien que mystérieux; et puis je me suis intéressé à Stevenson. C'était un peu plus précis mais toujours aussi mystérieux. J'imaginais malgré tout une nature bucolique, des scènes champêtres, de la verdure, de la montagne à vaches et à moutons, des sentiers remplis de châtaignes comme en Corse ou sur les lacis empierrés du mont Athos. Comme Stevenson l'a fait, je pensais m'enfoncer dans la plénitude des sens, dans la dorure des couleurs et des odeurs, dans la verdure et les fougères. Tout oublier des tracas d'amour et de la société qui consomme et avance inexorablement. J'allais entrer en communion avec la vraie vie, rude certes mais riche et tous ces gens qui ouvriraient leur porte et le coeur à celui ou ceux qui voudraient bien refaire vibrer la corde aux souvenirs. Je n'ai pas été déçu..."