La plus belle eau : trois variations sur le thème récurrent de l'origine
Gil Jouanard
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa plus belle eau Gaston Bachelard écrivit dans Le droit de rêver que « le monde veut être vu ». C'est partant de cette hardie personnalisation du réel « objectif » que, à propos de trois catégories de paysages (l'univers amphibie du marais ; celui de l'oasis ; celui enfin des gravures rupestres dont la frise s'étend de l'Atlantique au Fezzan, notamment dans le no man's land séparant l'Anti-Atlas du Sahara), une poétique du paysage, cette invention humaine (car avant l'homme le paysage n'existait pas plus que la campagne ; il y avait seulement le monde), tente de se constituer. Au fil de ces trois textes et de la réflexion à propos justement de l'invention du paysage, l'on sent bien que la poésie serait par endroits tentée de mettre pied sur les sols instables de cet archipel, tandis que l'auteur de son côté, souvent grugé par les abus de langage du lyrisme, s'efforce de ne pas s'en laisser conter, quoique, si on y regarde bien, sa belle assurance n'est à maints endroits que candide voeu pieux... |
RésuméCes textes poétiques s'inscrivant dans la lignée des rêveries de Gaston Bachelard, d'Elie Faure et de Julien Gracq, évoquent l'univers amphibie des marécages, l'invention rupestre, la source de l'oasis-palmeraie qui ont développé le cerveau de l'homo sapiens ainsi que l'invention du paysage par l'homme. ©Electre 2025 |
Caractéristiques EAN
9782354480141
Nombre de pages
178
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
1.5
cm
Poids
210
g
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