Reductio ad Hitlerum : une théorie du point Godwin
François De Smet
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurReductio ad hitlerum Lorsqu'en 1990, Mike Godwin, un jeune avocat de l'État de New York, formula la proposition qui allait très vite devenir la loi portant son nom, personne n'imaginait que celle-ci deviendrait un jour aussi célèbre que les plus grandes lois physiques : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler se rapproche de 1. » Dans les échanges se déroulant sur internet, se livrer à une telle comparaison signifie désormais aussitôt recevoir des autres participants ce que l'on appelle un « Point Godwin » - la médaille de la honte de l'internaute. Mais ce qui peut sembler n'être qu'un simple tic de geek n'est-il que cela ? N'y a-t-il pas dans l'obsession pour le nazisme, l'hitlérisme et l'Holocauste l'une des plus embarrassantes vérités de notre temps ? Et si notre obsession pour le souvenir de la Shoah et la limite qu'elle pose à la liberté d'expression n'étaient rien d'autre que le signe de notre incapacité contemporaine à admettre le mal ? |
RésuméPlus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler se rapproche de 1. En partant de cette "loi" (ou point, argument) de Godwin, énoncée en 1990 par un jeune avocat new-yorkais, l'auteur mène une réflexion plus générale sur l'obsession pour le nazisme et l'Holocauste, ainsi que sur la question de la liberté d'expression. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
20 août 2014
Collection(s)
Perspectives critiques
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782130630784
Nombre de pages
157
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
14.0
cm x
1.4
cm
Poids
196
g
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