De l'esprit des lois. Vol. 2
Montesquieu
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSi je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois ; qu'on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l'on se trouve ; je me croirais le plus heureux des mortels. Si je pouvais faire en sorte que ceux qui commandent augmentassent leurs connaissances sur ce qu'ils doivent prescrire, et que ceux qui obéissent trouvassent un nouveau plaisir à obéir, je me croirais le plus heureux des mortels. Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J'appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu'on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu'on s'ignore soi-même. C'est en cherchant à instruire les hommes, que l'on peut pratiquer cette vertu générale qui comprend l'amour de tous. L'homme, cet être flexible, se pliant dans la société aux pensées et aux impressions des autres, est également capable de connaître sa propre nature lorsqu'on la lui montre, et d'en perdre jusqu'au sentiment lorsqu'on la lui dérobe. M. |
RésuméEdition qui retrace tant les sources que la postérité en philosophie politique, sociologie comme en littérature de ce texte majeur. Outre l'ensemble des notes de Montesquieu, le lecteur dispose des notes établies par Laurent Versini, éclairant nombre de points implicites du texte. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 septembre 1995
Collection(s)
Folio
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
Contributeur(s) Laurent Versini
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782070328994
Nombre de pages
1024
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
4.5
cm
Poids
518
g
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À propos de l'auteurCharles-Louis de Secondat de Montesquieu n'a écrit que quatre livres, mais chacun a marqué son temps et suffit à faire de lui un grand esprit, annonciateur des Lumières. On lui doit, outre une critique acérée de son temps, la notion de séparation des pouvoirs. |