Histoire d'Aix-en-Provence

Ce que dit l'éditeur

Histoire d'Aix-en-Provence

Aquae Sextiae, « les eaux de Sextius », Aquis, Aix, Aix-en-Provence, les noms de la ville disent son ancienneté et ses transformations successives. Aujourd'hui en partie éclipsée dans l'imaginaire par la montagne qui en domine l'horizon, la Sainte-Victoire, érigée par la peinture de Paul Cézanne en matrice de l'art moderne, la ville n'en a pas moins une histoire propre, longue et complexe, qui ne saurait se résumer à l'icône culturelle qu'elle est devenue dans la seconde moitié du XX^e siècle. Idéalement placée au carrefour de voies de circulation reliant l'Italie à la vallée du Rhône et au Languedoc, les Alpes à Marseille, la haute à la basse Provence, foyer de romanisation dans l'Antiquité, Aix doit son véritable essor à son érection en capitale de la Provence à partir du début du XIII^e siècle. Ville royale aux horizons italiens sous le gouvernement des Angevins de Naples, elle voit ses fonctions de commandement renforcées par l'annexion au royaume de France à la fin du XV^e siècle. Ville d'États et ville parlementaire par excellence, capitale judiciaire, intellectuelle et aristocratique, elle se pare alors des plus beaux atours de l'âge classique. La Révolution et l'essor de Marseille au cours du XIX^e siècle constituent un choc et un défi, que la ville relève d'abord avec lenteur puis, depuis l'après-guerre, avec vigueur, au prix d'une profonde métamorphose urbaine, socio-économique et culturelle. C'est à emprunter ce parcours, associant étroitement les formes de la ville aux mutations de ses fonctions et aux renouvellements de sa société, qu'invite cet ouvrage richement illustré, première histoire d'Aix dans la longue durée publiée depuis 1977.