Odilon Redon botaniste - Robert Coustet

Odilon Redon botaniste

Robert Coustet , Francis Jammes , Marius-Ary Leblond

L'éveilleur, Ed. des beaux-arts | novembre 2016
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Ce que dit l'éditeur

Odilon Redon est l'homme des « Noirs », ces fusains énigmatiques, souvent inquiétants qui ont suscité l'admiration et la convoitise de collectionneurs initiés et rares. Mais il est aussi le coloriste flamboyant de sujets historiques, de portraits, de fleurs, de décors recherchés par des amateurs plus mondains mais tout aussi passionnés. Deux manières, deux périodes semblent ainsi résumer sa carrière. Sans être fausse, cette vision duelle est sans doute un peu simpliste : les « Noirs » rayonnent de « sombres clartés » et les oeuvres colorées conservent une part d'ambiguïté et de mystère...

Sous forme d'une enquête fouillée et passionnante, l'historien de l'art Robert Coustet révèle comment le passage du noir à la couleur s'est fait progressivement, les étapes de cette évolution n'apparaissant qu'a posteriori, au vu de l'ensemble de l'oeuvre. En 1902, la page des « Noirs » est définitivement tournée et le peintre pourra déclarer à l'un de ses correspondants : « J'ai épousé la couleur. » De fait, il s'avérera époux fidèle...

Mais pour accompagner ce changement, qui déroute nombre de ses admirateurs, Redon révèle un sens que l'on qualifierait de nos jours de marketing. Il incite le poète Francis Jammes à écrire sur sa nouvelle manière, se faisant conteur pour l'occasion (« Odilon Redon botaniste »), puis Marius-Ary Leblond (« Le merveilleux dans la peinture, Odilon Redon »), deux critiques d'art qui, sous pseudonyme, n'en font en réalité qu'un. Car Redon a mis sa science des couleurs au service de portraits et de natures mortes, en l'occurrence la peinture de fleurs, qu'il associe en inventant une formule de portraits, dont les modèles renfermés dans leur monde intérieur se détachent sur un fond incertain, où apparaissent des fleurs fantomatiques.

Le poète et romancier Francis Jammes (1868-1938) se lia d'amitié durant son adolescence avec le grand botaniste Armand Clavaud, qui l'initia aux sciences et à la littérature et le fit connaître à Odilon Redon en 1900. De nouvelles rencontres eurent lieu, en 1903, « sur la claire plage de Saint-Georges-de-Didonne », puis en 1904, scellant à jamais leur amitié.

Le nom de Marius-Ary Leblond cache Georges Athénas et Aimé Merlo, deux amis, également beaux-frères, originaires de La Réunion, qui conduisaient en commun une triple carrière d'écrivains, de journalistes et de critiques d'art, faisant d'eux des personnalités en vue. Auteurs prolifiques, ils reçurent, en 1909, le prix Goncourt pour leur roman En France et deviendront, à travers une cinquantaine d'ouvrages, les champions de la littérature créole mais aussi de l'empire colonial français.

Résumé

Un essai de l'historien d'art R. Coustet sur le passage du noir à la couleur chez Odilon Redon accompagné d'un essai en forme de conte de l'écrivain F. Jammes sur "l'arc-en-ciel de fleurs" dans la peinture de Redon et d'un texte du critique d'art Marius-Ary Leblond (pseudonyme collectif de deux amis, Georges Athénas et Aimé Merlo). ©Electre 2024

Caractéristiques

Date de parution
17 novembre 2016
Rayon
Essais sur l'art : esthétique
EAN
9791096011049
Reliure
Broché
Dimensions
21.0 cm x 14.0 cm x 1.0 cm
Poids
150 g