César, La guerre des Gaules : avec une étude d'histoire militaire
Yann Le Bohec
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurNos contemporains qui sont intéressés par l'histoire de France croient connaître la guerre des Gaules, et ils imaginent que les traductions actuellement disponibles sont satisfaisantes. Hélas, il n'en est rien. L'enquête qui ouvre cet ouvrage étudie successivement les armées des Gaulois et l'armée romaine. Partant du texte de César, comparé aux écrits d'autres auteurs et à l'archéologie, l'auteur propose une étude tout à fait originale, qui, curieusement, n'avait jamais été faite. La conclusion est sans appel : quel qu'ait été leur courage, les Gaulois ne pouvaient pas gagner la guerre. La traduction de La guerre des Gaules qui fait suite à ces chapitres utilise une version de Camille Rousset publiée en 1872. Ce texte a été choisi pour la saveur, la beauté et l'élégance de la langue. Il fallait toutefois l'adapter, car, en un siècle et demi, quelques mots ont changé de sens (c'est ainsi que « décamper » signifiait alors simplement « lever le camp »). Et puis, le vocabulaire militaire et la langue de la guerre n'ont jamais intéressé les modernes, en sorte que l'on trouve de nombreux faux-sens jusque dans les traductions actuellement les plus utilisées. |
RésuméLa guerre des Gaules a montré la différence d'approche du fait militaire entre les Romains et les Gaulois. Les premiers possédaient une conception de la tactique plus élaborée et des armes plus efficaces. Aussi la conclusion de cette enquête qui s'appuie sur le texte de César, des écrits d'autres auteurs et l'archéologie est sans appel : les Gaulois ne pouvaient en aucun cas gagner cette guerre. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 septembre 2009
Collection(s)
Stratégies et doctrines
Rayon
Rome
Contributeur(s) EAN
9782717857467
Nombre de pages
236
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
cm
Poids
480
g
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À propos de l'auteurYann Le Bohec est né à Carthage en Tunisie. Comment s'étonner que sa passion pour l'histoire l'ait poussé à se spécialiser en histoire ancienne et plus particulièrement celle de l'Afrique romaine. Egalement archéologue, il a dirigé des fouilles et créé un DESS Formation aux métiers de l'archéologie. |