L'empire du moindre mal : essai sur la civilisation libérale - Jean-Claude Michéa

L'empire du moindre mal : essai sur la civilisation libérale

Jean-Claude Michéa

Climats | septembre 2007
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Ce que dit l'éditeur

L'empire du moindre mal

Essai sur la civilisation libérale

L'ambition du libéralisme est d'instituer la moins mauvaise société possible, celle qui doit protéger l'humanité de sa folie idéologique. Pour ses partisans, c'est la volonté d'instituer le règne du Bien qui est à l'origine de tous les maux accablant le genre humain. C'est en ce sens que le libéralisme doit être compris, et se comprend lui-même, comme la politique du moindre mal. Il fait donc preuve d'un pessimisme profond quant à l'aptitude des hommes à édifier un monde décent. Cette critique de la « tyrannie du Bien » a un prix. N'exigeant rien de ses membres, cette société fonctionne d'autant mieux quand chaque individu se consacre à ses désirs particuliers sans céder à la tentation morale. Comment expliquer alors que cette doctrine, à mesure que son ombre s'étend sur la terre, reprenne, un à un, tous les traits de son plus vieil ennemi, le meilleur des mondes, jusqu'à se donner, à son tour, pour objectif final la création d'un homme nouveau ?

Ce livre décrit ce processus, et son aboutissement, tant dans sa version économiste, centrée sur le Marché et traditionnellement privilégiée par la « Droite », que dans sa version culturelle, centrée sur le Droit, et dont la défense est désormais la seule raison d'être de la « Gauche ». Il saisit admirablement la logique libérale dans le déploiement de son unité originelle tout en élaborant les fondements d'une société décente coïncidant avec la défense de l'humanité elle-même. D'une densité et d'une ambition exceptionnelles, il redonne toute sa place à la figure de l'homme révolté à un moment où beaucoup la souhaiteraient voir disparaître.

Résumé

L'auteur se livre ici à une analyse du pessimisme fondateur du libéralisme, de sa critique de la "tyrannie du bien" qui oblige à considérer la politique idéale comme un art purement négatif, celui de définir la moins mauvaise société possible. Il offre ainsi un portrait de l'empire du moindre mal qui régit les sociétés pour le meilleur et pour le pire. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
10 septembre 2007
Rayon
Éthique et politique
EAN
9782081207059
Nombre de pages
209 pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0 cm x 14.0 cm x 1.8 cm
Poids
258 g