Hiram et Bellone : les francs-maçons dans la Grande Guerre (1914-1918) - Yves Hivert-Messeca

Hiram et Bellone : les francs-maçons dans la Grande Guerre (1914-1918)

Yves Hivert-Messeca

Dervy | novembre 2016
17.10 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
18.00 €
Disponibilité en ligne
Expédié sous 72 h

Ce que dit l'éditeur

Hiram et Bellone

Les francs-maçons dans la Grande Guerre (1914-1918)

Ils rêvaient d'un humanisme universaliste, d'une cité idéale, de fraternité entre les peuples, de bonheur du genre humain, mais ils étaient également de leur temps, de leur culture, de leur patrie. Au début du XXe siècle, les francs-maçons du monde oscillaient entre cette double fidélité : l'amour de l'humanité et l'amour de la patrie. Avant la guerre, l'optimisme philosophique maçonnique croyait impossible un conflit généralisé entre États civilisés. Pour l'éviter, les maçons furent nombreux à s'investir dans le mouvement de la paix par le droit, mais les rapprochements des maçonneries de pays antagonistes furent difficiles. Lorsque le conflit éclata, Hiram marcha au canon, et, sauf à la marge, les maçons s'inscrivirent jusqu'à la fin dans l'Union Sacrée. La violence du conflit fut telle qu'on en vint même à nier à celui de l'autre côté de la tranchée la qualité de frère, même si des exemples de fraternisation entre maçons ennemis sont cités. Ce fut également le retour des loges militaires, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni et des loges de prisonniers.

La Grande Guerre fut aussi le tombeau d'Hiram. Souvent officiers et sous-officiers, les maçons sont surreprésentés parmi les victimes et les blessés : un maçon mobilisé sur neuf sera tué. Dans l'après-guerre, obédiences et loges étaient dominées par les anciens combattants. La guerre finie, chacun retourna à son roman national : isolationnisme nord-américain, revanche allemande, autoritarisme italien. Néanmoins, la majorité des maçons européens mit ses espoirs dans la Société des Nations. Dans l'esprit de Genève fut créée l'Association maçonnique internationale (AMI), principalement animée par la franc-maçonnerie latino-méditerranéenne. Espoirs de courte durée. Mars et Bellone préparaient des nuées bien pires encore.

Résumé

Un historien analyse la franc-maçonnerie en tant que phénomène social et culturel, à la lumière des sciences humaines. Il aborde la composition des loges au début du XXe siècle, leur attitude face au risque de guerre, l'espoir à la fin du conflit, etc. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
9 novembre 2016
Collection(s)
L'univers maçonnique
Rayon
Franc-maçonnerie
EAN
9791024201672
Nombre de pages
281 pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0 cm x 14.0 cm x 2.4 cm
Poids
390 g