Derrida : la justice sans condition
Jérôme Lèbre
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur«La loi est la loi» : cette phrase ne dit rien mais elle fait sens. Elle n'est qu'une phrase, toutefois elle a une force, elle est même l'expression de la force, tout en établissant sans le dire une différence entre la loi juridique et la loi du plus fort. C'est précisément cette différence que l'on attend de la justice, dans les conditions d'exercice du droit et au-delà. Derrida, engagé dès son enfance dans un corps à corps avec la langue et la nationalité françaises, choisit la philosophie pour cette exigence de justesse, et découvre en elle l'exigence sans condition de la justice, différenciant en son nom le droit et la force qui l'institue. Indéconstructible, traçant la limite de ce qui peut se dire, la justice résiste alors aux pouvoirs des langues et des nations, se dissémine dans les lois grecques et juives, naturelles et positives, antiques et révolutionnaires, nationales et internationales. Elle remet en jeu l'histoire de la pensée et de la politique, dissociant toujours le présent de ce qu'il devrait être. La justice ne se présente jamais comme telle. La loi est toujours la loi. Mais il faut traduire, on peut traduire : «la déconstruction est la justice». |
RésuméRéflexion sur la pensée de la justice selon Derrida. Le philosophe perçoit la justice comme une exigence sans condition. Elle remet en jeu l'histoire philosophique et politique en faisant une différence entre le présent et ce qu'il devrait être. Selon lui, la déconstruction est la justice. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
21 février 2013
Collection(s)
Le bien commun
Rayon
Derrida Jacques
EAN
9782841866793
Nombre de pages
125
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
12.0
cm x
1.4
cm
Poids
123
g
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