Les institutions invisibles
Pierre Rosanvallon
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAutorité, confiance, légitimité. Le sentiment spontané de leur centralité dans le fonctionnement des sociétés voisine avec le flou de leur caractérisation. En retraçant l'histoire longue de leur appréhension, ce livre propose de les comprendre comme des institutions invisibles. Institutions, car elles ont une fonction de production du commun et d'inscription dans la durée des rapports économiques, sociaux et politiques. Mais invisibles, car elles ne sont pas définies par des règles et des statuts ni dotées d'une capacité de contrainte. Elles sont en effet constituées par la nature et la qualité des relations entre individus, ou entre individus et organisations. Autorité, confiance et légitimité s'entrelacent sur ce mode pour faire système. Cette conceptualisation permet d'élargir le cadre d'analyse des sociétés contemporaines tout en l'inscrivant dans une histoire comparative renouvelée. Elle ouvre simultanément des perspectives pour agir en vue de surmonter la perplexité des intelligences et l'assèchement des imaginations qui nourrissent aujourd'hui le fatalisme résigné à l'ombre duquel prospèrent les mirages populistes. |
RésuméL'autorité, la confiance et la légitimité sont des notions essentielles au fonctionnement des sociétés, car elles ont une fonction de production du commun et d'inscription dans la durée des rapports économiques, sociaux et politiques. Décrivant comment elles s'entrelacent, l'auteur propose de les analyser à l'aune du concept d'institutions invisibles. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
4 octobre 2024
Collection(s)
Les livres du nouveau monde
Rayon
Éthique et politique
EAN
9782021544350
Nombre de pages
314
pages
Reliure
Broché sous jaquette
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
2.2
cm
Poids
376
g
|
À propos de l'auteurPierre Rosenvallon, professeur au Collège de France, a commencé sa carrière professionnelle par un engagement politique et syndical au sein de ce que l'on appelait alors la nouvelle gauche. Puis il rejoint l'université Paris Dauphine. Son travail d'historien porte sur le modèle politique français et l'idée de démocratie. |