Rue Ordener, rue Labat. Autobiogravures
Sarah Kofman
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurRue Ordener, rue Labat La philosophe Sarah Kofman est une enfant de sept ans lorsque a lieu la rafle du Vél' d'Hiv'. Le 16 juillet 1942, la police se présente au domicile familial et arrête son père, rabbin d'une petite synagogue du 18e arrondissement de Paris - il ne reviendra jamais. Commence alors cette période où la famille doit se cacher, se séparer. Pour la fillette, qui vivait tout dans la découverte permanente, c'est comme une épopée, dont l'envers est un déchirement : entre le domicile familial et le lieu de refuge, entre sa mère et la « dame de la rue Labat » - entre deux langues, deux mondes, que sépare à peine une rue, un abîme pourtant. Paru en 1994, ce souvenir d'enfance témoigne de ce que fut la vie des Juifs sous la collaboration, l'Occupation, la guerre. Sarah Kofman en retrace aussi leur traversée comme un récit d'éducation et de rencontres, avec une simplicité et une concision remarquables. Cette nouvelle édition, annotée, est enrichie d'un inédit et des courts textes qu'elle avait le projet, inabouti, de réunir sous le titre : Autobiogravures. |
RésuméFille d'un rabbin, arrêté en 1942 dans le cadre de la rafle du Vél'd'Hiv et déporté à Auschwitz, d'où il ne reviendra pas, la philosophe raconte son enfance à Paris sous l'Occupation. Suivi d'un ensemble de textes courts destinés à être réunis au sein d'un projet, inabouti. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
26 septembre 2024
Collection(s)
Verdier poche
Rayon
Littérature française
Contributeur(s) Isabelle Ullern-Weité
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782378562229
Nombre de pages
235
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
1.4
cm
Poids
197
g
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