L'opinion qui ne dit pas son nom : du pluralisme des médias en démocratie
François Jost
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur
Qu'une opinion soit soutenue par dix plutôt que par un seul ne la rend pas plus diverse.
À confondre la pluralité des médias, c'est-à-dire la multiplicité des canaux d'information et de divertissement, avec le pluralisme que la vie démocratique attend d'eux, on risque de mettre en grand péril la liberté d'expression. Le nombre ne garantit rien s'il est le masque du même : et le législateur, comme le sociologue, le sait bien qui craint l'uniformisation de ce qui est dit au plus grand nombre - la « voix de la France », de tradition gaullienne, autant que la voix du propriétaire, mal plus contemporain. Notre paysage audiovisuel est donc régulé depuis les années 1980 ; et c'est aujourd'hui cet encadrement, dans sa dimension la plus pratique, qui est mis à mal par un nouveau jeu de dupes : celui qui consiste à faire passer l'opinion, en particulier la plus radicale, pour de l'information. À ce niveau du jeu, tout est dans le détail ; il faut observer, comptabiliser, identifier. L'objectif est noble : éviter que l'opinion, envahissante, ne vienne de fait confisquer le droit à l'information. Un enjeu démocratique, qui déborde le seul temps des élections. |
RésuméRéflexion sur la multiplicité des canaux d'information et de divertissement dans les sociétés démocratiques. L'auteure rappelle que la pluralité des médias ne doit pas être confondue avec le pluralisme nécessaire à toute démocratie. Il déplore une forme d'uniformisation qui mettrait en péril la liberté d'expression, et souligne l'importance de ne pas mêler opinion et information. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
30 mai 2024
Collection(s)
Tracts
Rayon
Revues sciences humaines
EAN
9782073082862
Nombre de pages
58
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
16.0
cm x
0.6
cm
Poids
80
g
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