Ecrire sa mère : à la recherche de l'amour perdu
Robert Neuburger
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurTrop aimé-e ? Mal aimé·e ? Comment survivre à une mère insuffisamment bonne ? Des écrivain·es ont trouvé la solution. Pour ces filles et ces fils, l'amour maternel n'a jamais été à la bonne place. Avec leur mère, ce fut toujours « l'amour en moins » ou « l'amour en trop »... Qu'il s'agisse d'Annie Ernaux ou de Pascal Quignard, de Nancy Huston ou de Marguerite Duras, d'Amélie Nothomb, d'Éric-Emmanuel Schmitt ou de Katherine Pancol, de Romain Gary, d'Hervé Bazin ou d'Albert Cohen, pour elles et eux l'écriture a été une bouée de sauvetage, et, fait curieux, toutes et tous ont parcouru un trajet similaire : d'abord, dans l'enfance, le rêve comme refuge nourri par la lecture, puis souvent le journal intime, enfin le roman et la publication, après la mort de leur mère, d'une autobiographie qui est la dernière étape, la tombe où ils et elles peuvent placer leur mère, se réconcilier avec l'image maternelle. À défaut d'avoir eu une mère aimante, ils et elles ont créé une mère aimable. |
RésuméA travers l'examen de récits laissés par les écrivains sur leurs mères, notamment chez N. Huston, P. Quignard, G. Simenon, A. Cohen ou encore A. Nothomb, le psychanalyste évoque ces relations compliquées, distantes avec les filles, étouffantes avec les garçons, et les troubles existentiels qui en découlent. L'image maternelle restituée par les auteurs devient ainsi pour eux un moyen d'apaisement. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Robert Neuburger
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
1 mai 2024
Collection(s)
Payot psy
Rayon
Psychanalyse : auteurs
EAN
9782228936224
Nombre de pages
141
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.3
cm
Poids
202
g
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