Mémoire et démocratie en Occident : concurrence des mémoires ou concurrence victimaire
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur¤ La société moderne a longtemps entretenu un rapport plus serein au passé qu'à l'avenir. Le récit du passé qui s'accumule dans les livres n'est-il pas cette chose inerte destinée à éclairer le présent ? Pourtant, litiges et controverses quant aux « vérités » que l'histoire prétend fonder ébranlent les certitudes. L'une des conséquences de l'impuissance de l'histoire à asseoir ce qui serait une certaine vérité du passé, c'est d'attirer à elle ceux qui voudraient s'y inscrire rétroactivement en invoquant les injustices mémorielles dont ils auraient été victimes. Si l'histoire s'ouvre ainsi à tout venant, c'est que la société elle-même n'est plus certaine de son identité non plus que du parcours qui l'a conduite jusqu'à elle-même. Dans les sociétés contemporaines où s'achève cet éclatement de la référence collective, on observe ainsi l'encombrement des acteurs se précipitant au coeur de l'histoire espérant y inscrire la mémoire de leur propre parcours. |
RésuméContributions à un colloque de 2009 sur la dimension politique de la mémoire collective, la conscience historique et sur l'idée de dette sociale pour des préjudices passés, dans les sociétés modernes multiculturelles en particulier au Québec et en Europe. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
22 février 2011
Collection(s)
Diversitas
Rayon
Sociologie et anthropologie
Contributeur(s) Jacques Beauchemin
(Directeur de publication) EAN
9789052016696
Nombre de pages
136
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
0.8
cm
Poids
199
g
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