L'intérêt général en partage : la reconnaissance d'utilité publique des associations en République (1870-1914)
Chloé Gaboriaux
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurL'intérêt général en partage La reconnaissance d'utilité publique des associations en République (1870-1914) Dès les années 1870, les fondateurs de la République entendent consacrer la prétention de l'État à incarner et à mettre en oeuvre l'intérêt général. Ils ont ainsi inscrit à leur programme le développement de services publics nombreux et accessibles. Mais, dans un contexte où les ressources fiscales sont limitées, les républicains au pouvoir ne peuvent, ni souvent ne souhaitent, se passer des services que les organisations non lucratives, religieuses ou non, rendent à la collectivité. S'ils confient en partie à l'initiative privée la réalisation de leurs projets sociaux, culturels et éducatifs, ils espèrent l'encadrer en la labellisant d'« utilité publique ». L'étude des archives du Conseil d'État, maître d'oeuvre de cette procédure d'accréditation, permet de restituer la vitalité et la diversité du monde associatif au tournant des XIXe et XXe siècles. Il donne surtout à voir une image plus contrastée de la IIIe République, qui a su remanier les frontières entre le public et le privé, offrant au second une place inédite, tout en consolidant l'État. |
RésuméLes fondateurs de la IIIe République entendent consacrer la prétention de l'Etat à incarner et à mettre en oeuvre l'intérêt général, à travers un important développement des services publics. Mais, dans un contexte où les ressources fiscales restent limitées, les républicains ne peuvent pas se passer des services des associations à but non lucratif, qui sont alors reconnues d'utilité publique. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Chloé Gaboriaux
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
20 octobre 2023
Collection(s)
Collection académique
Rayon
Essais Droit
EAN
9782724641851
Nombre de pages
384
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
3.3
cm
Poids
472
g
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