Une école au paradis : les mémoires d'un dyslexique

Ce que dit l'éditeur

Sur le conseil d'un médecin ami de la famille, Frédéric quitte Paris à onze ans - nous sommes en 1960 - pour Bellefosse, un petit village des Vosges et son école ouverte aux enfants dyslexiques. Il y restera trois années.

Sa logeuse lui offre la chaleur maternelle qui lui manquait. Avec les copains venus de toute la France pour la même raison que lui, se forme bientôt un groupe uni dans l'effort des études et l'hilarité provoquée par les bêtises qu'ils ne manquent pas tous de faire.

À la fin de son séjour se profile l'épreuve du «Certificat d'études» qui va conditionner toute sa vie professionnelle.

«Quinze jours plus tard, Frédéric quittait définitivement Bellefosse, le Ban de la Roche, Madame, Monsieur, la nouvelle maison, sa chère madame Wochenbrunner, les copains, sa vie, ses rêves, tout ce qu'il avait tant aimé au cours de ces trois années. Désormais sa tête était remplie de souvenirs. Il avait durant son séjour ici pu se construire une vraie mémoire d'enfant. Celle dans laquelle dorénavant, il puiserait toute sa force de caractère, toutes ses références, celles qui à l'avenir lui permettraient de prendre tout au long de sa vie d'adulte les bonnes décisions.

À présent il a une histoire, il existe !» (p. 150)