La grande dévalorisation : pourquoi la spéculation et la dette de l’Etat ne sont pas les causes de la crise - Ernst Lohoff

La grande dévalorisation : pourquoi la spéculation et la dette de l’Etat ne sont pas les causes de la crise

Ernst Lohoff , Norbert Trenkle

Crise et critique | octobre 2024
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Ce que dit l'éditeur

La grande dévalorisation

Pourquoi la spéculation et la dette de l'État ne sont pas les causes de la crise

Qui porte la responsabilité de l'inflation globale et de la crise économique persistante qui maintient le monde entier en haleine depuis 2008 ? Les « banquiers cupides » ou les États endettés jusqu'au cou ? Pour E. Lohoff et N. Trenkle, aucune de ces réponses n'est satisfaisante, la cause est bien plus profonde. L'énorme gonflement des marchés financiers des quatre dernières décennies est une conséquence de la crise structurelle du capitalisme, dont l'origine remonte aux années 1970. La Troisième Révolution industrielle entraîne une éviction accélérée de la force de travail créatrice de profits hors de la production, sapant les bases de la valorisation du capital au sein de « l'économie réelle ». La crise structurelle du capitalisme n'a pu être ajournée qu'en ayant massivement recours, à travers le crédit et la spéculation, à la capture anticipée de valeur future.

Le concept de « capital fictif » est ici fondamental. Après la crise de 2008 et celle faisant suite à la crise du Covid-19, l'effondrement n'a pu être empêché que par l'intervention massive des États et des banques centrales. L'analyse originale de la crise développée ici se fonde sur une lecture de la théorie marxienne qui s'oppose à l'actuelle « renaissance de Marx ». Ici, Marx n'est pas le simple théoricien de la lutte des classes, mais celui qui développa la critique radicale d'une société fondée sur la production de marchandises et appelée à buter sur ses propres contradictions. Les auteurs renouent avec cette pensée en l'étayant de façon détaillée. Il en résulte une analyse de la crise qui s'oppose à tout ce qui s'échange actuellement sur le marché des idées.

Résumé

Après un rappel historique sur l'évolution de l'économie dans la seconde moitié du XXe siècle, les auteurs, membres du groupe Krisis, exposent les bases théoriques pour la compréhension du capital fictif et de son rôle dans le procès d'accumulation capitaliste. Ils proposent une analyse de la crise de 2008 en lien avec une nouvelle approche de la théorie marxienne. ©Electre 2025

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
11 octobre 2024
Rayon
Economie
Contributeur(s)
Paul Braun (Traducteur), Gérard Briche (Traducteur), Vincent Roulet (Traducteur)
EAN
9782490831258
Nombre de pages
350 pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0 cm x 14.0 cm x 2.0 cm
Poids
350 g