Encyclopédie des longs-métrages français de fiction : 1919-1979. Les films français des années 1920 : inventaire. Vol. 3

Ce que dit l'éditeur

Les Films français des années 1920

Inventaire III

Il faudrait tout citer de ce film, où tout semble fait pour le plaisir des yeux : la vie, les traits de moeurs et les paysages du pays basque, l'animation du studio, le dancing japonais, les scènes de music-hall et surtout la représentation à l'Eldorado de Nice suivie de l'incendie. Il y a là un mouvement, un rythme dans le désordre, une ordonnance dans l'affolement qui ont provoqué à la présentation de l'Empire les applaudissements unanimes. C'est vraiment là du grand art et de la grande science. La Danseuse Orchidée est défendu par une troupe d'une merveilleuse homogénéité. (Edmond Épardaud, Cinéa-Ciné pour tous, n° 107, 15 avril 1928, p. 16).

Non, Léonce Perret n'est pas un réalisateur de peu d'intérêt. C'est, au contraire, un auteur de films passionnant qui invente à chacune de ses oeuvres une écriture spécifique en utilisant une technique appropriée et inventive. Sa production tout entière est marquée par une sensibilité toujours présente, doublée d'une intelligence sans cesse en éveil. Cet alliage, auquel s'adjoint, parfois, une forme aiguë de sadisme, est tout à fait exceptionnel dans le cinéma français et unique dans le cinéma mondial. À quand une rétrospective Perret ? Un peu d'imagination, messieurs les patrons de Cinémathèques ! (Paul Vecchiali, L'Encinéclopédie, Tome II, Éditions de l'Œil, 2010, p. 324).

Les Films français des années 1920 - Inventaire III s'inscrit dans le cadre d'un vaste projet éditorial visant à inventorier la production mise en chantier entre la fin de la Première Guerre mondiale et l'avènement du Parlant en France.