Voir, ne pas voir, faut voir : essais sur la perception et la non-oerception des oeuvres
Serge Guilbaut
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurComment New York vola l'idée d'art moderne, publié en France en 1989, a choqué bien des lecteurs en mettant au jour les stratégies de promotion et même de propagande qui ont conduit au triomphe de l'expressionnisme abstrait américain. Dans une suite d'essais consacrés au marketing de l'expressivité picturale dans l'Amérique des années cinquante, à l'absence de réception de la peinture abstraite française aux Etats-Unis, au conflit autour de la définition de l'art moderne qui agita les milieux artistiques américains dans ces mêmes années, à la difficile reconnaissance américaine de la peinture de Bram Van Velde ou de Tàpies, Serge Guilbaut pour-suit son travail de démystification. L'art n'est pas quelque chose que l'on reconnaît dès lors qu'il est produit. Il n'échappe pas aux enjeux de pouvoir qui le valorisent, l'imposent ou, au contraire, l'occultent. Ceci ne veut pas dire que les œuvres sont de purs produits de valorisation sociale - mais que leur valeur doit difficilement se faire jour à travers des mécanismes de réception qui ne sont pas innocents. L'histoire de l'art s'entrecroise ici avec l'esthétique de la réception. |
RésuméPour l'auteur, les arts plastiques sont, aux Etats-Unis, l'objet d'un enjeu idéologique. Il montre comment, après la guerre du Golfe, George Bush a tenté d'utiliser la victoire en mettant en scène une sorte de remake de la victoire sur le fascisme de la Deuxième Guerre mondiale. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
1 janvier 1993
Collection(s)
Rayon art
Rayon
Sociologie et anthropologie
Contributeur(s) Yves Michaud
(Traducteur) EAN
9782877110976
Nombre de pages
247
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.4
cm
Poids
324
g
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