Le portrait interdit : Charles de Meaux. Lady in the portrait

Ce que dit l'éditeur

C'est l'histoire d'une rencontre. C'est aussi l'histoire d'un portrait qui est lui-même une rencontre entre l'art chinois immuable et l'art occidental. Au milieu du XVIII^e siècle, le jésuite Jean-Denis Attiret est un des peintres officiels de la cour impériale de Chine. Il se voit confier la tâche honorifique de faire le portrait de l'impératrice Ulanara. Cette concubine, devenue impératrice à la suite de la mort de la première femme de l'empereur Qianlong, aura un destin très particulier. Rejetée et humiliée par l'empereur, elle finira sa vie seule et abandonnée de tous, sorte de figure romantique avant l'heure. D'elle ne restera que ce portrait à la sensualité énigmatique de Joconde asiatique. Le film raconte ce moment fiévreux, où l'impératrice chinoise rencontre le peintre jésuite. Un moment où la relation électrique entre un peintre et son modèle est prise en étau dans les contraintes de la cour et les différences culturelles les plus extrêmes.

This is the story of two people meeting. It's also the story of a portrait, in which immutable Chinese art meets Occidental art. In the middle of the 18th century, the Jesuit, Jean-Denis Attiret, was one of the official painters of China's imperial court. He was given the honourable task of painting the portrait of Empress Ulanara. This former concubine, who became empress following the death of Emperor Qianlong's first wife, had a very particular destiny. Rejected and humiliated by the emperor, she found herself alone and abandoned by all at the end of her life - a sort of precursory romantic figure. Nothing remains of her except her portrait with its Joconde like enigmatic sensuality. The film recounts the feverish moment when the Chinese empress meets the Jesuit painter, a moment when the electric relationship between the painter and his model is caught up in the constraints of the court and the most extreme cultural differences.