Les idées lièvres : aphorismes et notes en marge
José Bergamín
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurIl faut faire courir les idées comme les lièvres : non pour les saisir, mais pour les voir courir. Et sans trop les suivre - poursuivre -, ni les achever. Il ne faut jamais rien faire comme avant mais tout comme après. Le roman naît de la désillusion. La poésie, du désespoir. L'ignorance s'apprend. L'innocence s'oublie. Faut-il lire Marx en commençant par le début ? En commençant par Hegel ? Et Hegel en commençant par Saint Thomas ? Et saint Thomas en commençant par Aristote ? Et... ? Un écrivain n'écrit pas pour tranquilliser sa conscience et encore moins celle des autres. Si l'on applique avec exactitude la phrase de Léon Bloy (« celui qui a la conscience tranquille est une canaille »), nous dirions qu'un livre tranquillisant est une canaillerie. « Plus l'on regarde et moins l'on voit. » Parce qu'on ne voit pas ce qu'on regarde ou parce qu'on n'en croit rien ? Grâce à l'intégralité de ces suites aphoristiques (1935-1983), inédites en français, nous pénétrons au coeur d'une des pensées les plus aiguisées du XXe siècle. |
RésuméCette anthologie de textes courts couvre la période 1935-1980 et fournit une vision chronologique de la pensée de l'écrivain. Il y aborde la politique, la théologie mystique, la littérature, la musique, la peinture et la tauromachie. Les derniers textes constituent une critique de la transition espagnole et de la papauté incarnée par Jean-Paul II. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
13 juin 2012
Collection(s)
Sacrilège
Rayon
Littérature espagnole
Contributeur(s) Yves Roullière
(Traducteur), Nigel Dennis
(Préfacier) EAN
9782916749280
Nombre de pages
306
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
2.9
cm
Poids
430
g
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À propos de l'auteurJosé Bergamin est un écrivain espagnol dont l'oeuvre suit les convulsions de son pays au XXè siècle. Il a été contraint de passer de nombreuses années en exil, en France notamment. Son oeuvre s'inscrit dans la filiation de celle d'un philosophe qu'il admirait beaucoup, Miguel de Unanumo. |