L'atelier du tripalium : non, travail ne vient pas de torture !

Ce que dit l'éditeur

« On nous répète que le travail peut être toxique, qu'il vient de cet instrument de torture, le tripalium... C'est dans tous les bouquins de management.

- Désolée de refuser votre belle image suppliciante, mais elle est fausse. Savez-vous que l'anglais travel est un emprunt au « travail » français. Vous ne trouvez pas que ça donne envie de voguer vers de nouveaux horizons lexicaux ?

- Vous voulez dire que tripalium, c'est du fake ? »

Même si cette prétendue origine se révèle fort utile pour comprendre les dysfonctionnements actuels, c'est bien la fake news du siècle ! Sa persistance dans l'imaginaire collectif nous détourne de fabuleux territoires sémantiques où « travail » se confond avec « voyage », « oeuvre », « éthique », « vocation » ou encore... « oisiveté » !

Loin de moi l'idée de vanter les bienfaits du travail ou de le dévaluer, mais n'est-il pas temps d'éclairer autrement cette activité humaine aussi essentielle que problématique ? Et, par là, l'organisation de notre société ?