J'ai tué. J'ai saigné
Blaise Cendrars
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurJ'ai tué suivi de J'ai saigné Dans J'ai tué (1918), prose poétique vertigineuse, Cendrars relate l'assaut d'une tranchée qui le conduit à poignarder un soldat allemand ; dans J'ai saigné (1938), il raconte la perte de son bras droit et sa convalescence aux côtés des autres blessés de guerre. Réunies ici en diptyque, deux nouvelles sur la douleur et la perte, la résilience et la guérison. « On avance en levant l'épaule gauche, l'omoplate tordue sur le visage, tout le corps désossé pour arriver à se faire un bouclier de soi-même. On a de la fièvre plein les tempes et de l'angoisse partout. On est crispé. Mais on marche quand même, bien aligné et avec calme. » |
RésuméCes deux nouvelles racontent l'horreur de la Première Guerre mondiale. La première décrit l'arrivée des soldats au front, insouciants et inconscients de ce qui les attend. L'auteur évoque le sentiment d'impunité provoqué par l'effet de masse. Il relate dans le second texte la perte de son bras, emporté par une rafale de mitrailleuse, puis sa fuite et sa convalescence. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
12 mai 2023
Collection(s)
Zoé poche
Rayon
Littérature française
Contributeur(s) Christine Le Quellec Cottier
(Préfacier) EAN
9782889070435
Nombre de pages
108
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
11.0
cm x
0.7
cm
Poids
66
g
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À propos de l'auteurBlaise Cendrars, dont les oeuvres entrent cette année dans la prestigieuse collection de la Pléiade, a placé son oeuvre sous le signe du voyage et de l'aventure, où se mêlent imaginaire et réel. Ses romans largement autobiographiques ont été écrits de la main gauche car il a perdu un bras pendant la guerre de 14. |