Villes d'autrefois : souvenirs en vers et en prose

Ce que dit l'éditeur

J'ai toujours aimé les villes, leurs quartiers populaires et leurs rues réservées. Et, parmi ces villes, Clermont-Ferrand et Paris où j'ai vécu longtemps m'ont profondément marqué. Je les ai dans le coeur comme un poison délicieux... Au temps de ma jeunesse, c'était le peuple des rues qui en dessinait le vrai visage. Aujourd'hui, ce petit monde a disparu et ces vieux quartiers, ces bas-quartiers ont presque tous «glissé dans l'ombre et la poussière». Ils ont été détruits ou perforés, bétonnés, mutilés, aseptisés, embourgeoisés. Les rares qui ont peu changé sont tristes et inquiétants en raison des changements démographiques, du chômage de masse et du trafic de la drogue qui les pourrit.