La marchande d'antiquités de Venise

Ce que dit l'éditeur

Mon premier époux était un homme riche et noble. Sa famille possédait une vaste collection d'antiquités. Il m'a appris à distinguer l'authentique de la contrefaçon. À sa mort, sa famille a réclamé les clés de notre palazzo ! Il s'agissait de mes trésors, selon moi, et non des leurs. Je les ai donc laissés à l'abri, et nous avions, avec Roberto, prévu de vous les faire parvenir par bateau - ici, dans votre entrepôt - afin de les vendre à vos amis à la Cité.

Veille du solstice d'été, 1670.

Sur les quais brumeux de Londres, deux voyageurs inattendus s'apprêtent à rendre visite à Alinor.

La fortune a souri à James Avery, depuis qu'il a abandonné Alinor, vingt ans auparavant, mais elle dispose, croit-il, de la seule chose qu'il ne peut acheter : son fils, et seul héritier.

Livia, quant à elle, arrive tout droit de Venise, en habits de deuil. Elle affirme être la veuve du premier enfant d'Alinor, Rob, qui se serait noyé dans la lagune. Mais Alinor ne croit pas un mot de ce que lui dit cette bien trop charmante marchande d'antiquités, et s'en ouvre à son frère, exilé en Nouvelle- Angleterre, un nouveau monde où frémit déjà la guerre.

Pour Alinor, cela ne fait aucun doute : son fils est vivant et Livia cache bien des secrets. Mais comment le prouver ?

De Londres à la Nouvelle-Angleterre, en passant par Venise, les eaux troubles emportent tout, révélant secrets et ennemis...