Rousseau, le chemin de ronde
Jean-François Perrin
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurRousseau, le chemin de ronde « Toutes mes idées sont en images », écrit Rousseau à la fin du livre IV des Confessions. Sans précédent dans la littérature, ce spectacle mental nous concerne tous car la scène du for intérieur est universelle. Écrire serait chercher l'idiome de ce qui reste là en souffrance, puisque le plus sensible est le moins dicible. « Il faudrait pour ce que j'ai à dire inventer un langage », dit encore Rousseau, qui pense en écrivain autant qu'il écrit en penseur. Il a cherché un langage qui creuserait le temps, une parole qui se souviendrait de la perte ; depuis le Discours sur les sciences et les arts jusqu'aux Rêveries du promeneur solitaire, cette oeuvre nous parle de la profondeur d'oubli dans laquelle il faut descendre pour simplement accéder à la nature humaine. Ce chemin de ronde est un théâtre de mémoire. |
RésuméDans le livre IV des Confessions, Rousseau présente les premiers affects de l'enfance comme une succession d'images mentales sur lesquelles se projette sa vie en surimpression. J.-F. Perrin examine le style littéraire du philosophe qui invente un langage capable d'accéder à une conscience qui ne soit pas faussée par l'épaisseur des voiles dont elle a été recouverte. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
24 avril 2014
Collection(s)
Fictions pensantes
Rayon
Jean-Jacques Rousseau
EAN
9782705688554
Nombre de pages
469
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
3.6
cm
Poids
604
g
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