La Fantastique épopée des carrousels-salons : quand le bonheur ne tenait qu'à un tour de cochons

Ce que dit l'éditeur

En juin 1990, la Douane de Mulhouse ouvre plusieurs dizaines de wagons à destination de l'Ecomusée d'Alsace. Le soleil y est aussitôt aspiré par mille ors et miroirs. Il réveille les 24 paires d'yeux de cochons rigolards et de chevaux cabrés, prêts à bondir au-dehors pour s'élancer à nouveau dans une course endiablée arrêtée 54 ans plus tôt.

Le Carrousel-Salon Demeyer, dit aussi «Palladium Electrique», revenait dans son pays d'origine après un long voyage à l'étranger et dans l'oubli : seuls les enfants qu'il émerveilla, les anciens forains savaient encore que rien ne pouvait le dépasser en beauté.

Le manège magique avait fini son périple... commença alors celui de ses nouveaux propriétaires. De Ducasse en Kilbe, de fête en remise, de caravane en caravane, l'auteur suivit à un demi-siècle de distance, les dernières tournées du «Demeyer», de l'Eden Palais des Frères Caron, de l'Hippo Palace Wilbert.

Témoignages et archives permirent alors de renouer les fils de la fantastique épopée des carrousels-salons, qui nous raconte les deux faces de la fête, l'histoire de la gaieté et ses retournements de mode, et la vie dure et exceptionnelle de grands industriels forains.