Lectures de Mac Orlan, n° 6. Partir : Mac Orlan et autres écrivains voyageurs de son temps
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurPartir Pourquoi a-t-on, de tout temps, voyagé ? Pour partir de chez soi, ou pour y revenir. Le départ peut être volontaire - curiosité, espoir de trouver ailleurs un sort meilleur -, ou contraint : mobilisation, exil imposé par des nécessités économiques ou politiques... Le retour ? C'est une deuxième phase puisque, pour rentrer, il faut d'abord être parti. On rentre parce que l'on est déçu de ce que l'on a vu ailleurs, par nostalgie, par nécessité encore, si l'on n'a nulle part ailleurs où aller. Le retour peut être, du reste, contrarié : d'Ulysse à Paul Choux, personnage cocasse du premier roman de Pierre Mac Orlan, La Maison du retour écoeurant (1912), on trouve les mêmes obstacles désespérants au désir de retrouver un foyer, qu'ils soient suscités par des dieux hostiles, par la mauvaise chance, ou par de malencontreux hasards. Et lorsque, finalement, ils atteignent le but, c'est, dans le cas d'Ulysse, pour trouver des galantins convoitant sa femme et, en ce qui concerne Paul Choux, pour constater l'inanité de ces aller et retour, qui ont consumé sa vie, entre Haïti et le village de Trucheboeuf. |
RésuméContributions issues d'une journée d'études tenue en septembre 2017 qui mettent en perspective la question du voyage dans la vie et l'oeuvre de Pierre Mac Orlan, et chez des écrivains voyageurs français durant l'entre-deux-guerres : Blaise Cendrars, Pierre Benoit ou encore Valery Larbaud. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
30 mars 2018
Rayon
Littérature généralités
Contributeur(s) Bernard Baritaud
(Préfacier), Philippe Blondeau
(Préfacier) EAN
9791094808085
Nombre de pages
181
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
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