Ce que dit l'éditeurAristote La Physique Nouvelle traduction annotée par A. Stevens La Physique d'Aristote institue le cadre, qui restera celui de la tradition scientifique européenne en dépit de toutes les évolutions et ruptures, selon lequel les transformations des corps naturels sont explicables par des régularités universellement valides, produites par des causes inhérentes à leur constitution même, sans qu'il soit nécessaire de les justifier par un ordre de réalité supérieur. Aristote y met en évidence les conditions de possibilité de tout changement, et se demande quel type d'existence il faut accorder aux choses qui semblent nécessaires pour en rendre compte, comme le temps, le lieu, l'infini, le continu et le vide. Cette pièce maîtresse de son oeuvre fait ainsi le lien entre l'ontologie générale et les sciences plus régionales telles que la cosmologie ou la biologie. La présente traduction, profondément revisée par rapport aux éditions précédentes, cherche à serrer au plus près le texte grec tout en offrant la plus grande clarté possible à l'expression française. Elle est accompagnée de notes destinées avant tout à rendre la lecture plus accessible, mais aussi à fournir aux spécialistes une discussion approfondie des choix de traductions et d'interprétations. |
RésuméAristote instaure une véritable science de la nature et y établit les conditions de l'étude de l'âme et de la métaphysique, en appliquant une méthode rigoureuse d'institution des principes, alors qu'auparavant les penseurs grecs envisageaient la nature soit d'une façon mythique, soit en elle-même, en rapportant les choses multiples à des entités ultimes. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
16 novembre 2012
Collection(s)
Bibliothèque des textes philosophiques
Rayon
Aristote
Contributeur(s) Annick Stevens
(Traducteur) EAN
9782711624256
Nombre de pages
396
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
12.0
cm x
2.6
cm
Poids
380
g
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À propos de l'auteurAristote, philosophe grec du IVè siècle avant notre ère, n'était pas chrétien et pourtant sa philosophie, qui s'est peu à peu affranchie de celle de son maitre Platon, peut être considérée comme la pierre fondatrice de la pensée occidentale, de Saint Thomas d'Aquin à Heidegger. |