Des femmes éplorées ? : les veuves dans la société aristocratique du haut Moyen Age
Emmanuelle Santinelli
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAu haut Moyen Age, une femme mariée avait environ deux chances sur trois de survivre à son mari, ce qui posait la question de son devenir, de son rôle, de sa marge de manoeuvre, des biens échangés au moment du mariage et laissés par le défunt. Croisant les approches tant juridiques et religieuses qu'économiques, sociales et anthropologiques, la présente étude envisage ces différents aspects de la fin du VIe à la fin du XIe siècle, dans un espace compris entre la Flandre et le Poitou. Elle vise à montrer la spécificité des veuves par rapport aux autres femmes mais aussi par rapport aux veufs, et à cerner les principales mutations, liées notamment aux transformations de l'époque carolingienne et à celles qui apparaissent au Xe siècle. Après avoir montré en quoi la mort du mari constituait une rupture, notamment en termes de protection et de devenir, elle s'intéresse aux options possibles pour les veuves, en insistant sur leur place dans les stratégies familiales, puis s'attache à cerner leur rôle, notamment dans la mémoire et les transferts patrimoniaux, ainsi que les pouvoirs qu'elles étaient susceptibles d'exercer. |
RésuméA partir d'approches juridiques, religieuses, économiques, sociales et anthropologiques, E. Santinelli étudie la spécificité des veuves par rapport aux autres femmes et aux veufs, de la fin du VIe à la fin du XIe siècle, dans un espace compris entre Flandre et Poitou. Elle cerne les principales mutations de leur statut, liées aux transformations carolingiennes et à celles du Xe siècle. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
9 janvier 2003
Collection(s)
Histoire et civilisations
Rayon
Histoire de l'Europe
EAN
9782859397777
Nombre de pages
414
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
17.0
cm x
2.2
cm
Poids
690
g
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