Histoire de Martinus Scriblérus, de ses ouvrages & de ses découvertes
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAu printemps 1714, la fine fleur des lettres anglo-irlandaises se retrouve dans un pub et forme un club ; on projette d'écrire un livre collectif. « Vous donnez chaque jour de meilleurs conseils que nous tous réunis ne pourrions le faire en un an ; & pour dire la vérité, Pope, qui a pensé le premier à l'intrigue, n'a pas du tout de génie pour cela, à mon avis. Gay est trop jeune ; Parnell a bien quelques idées, mais il est paresseux ; je pourrais assembler, enrichir & biffer assez bien, mais tout ce qui concerne les sciences doit venir de vous. » (J. Swift à J. Arbuthnot) Doué pour la satire, ce groupe se demanda après beaucoup d'autres comment triompher de la bêtise, et il créa Martinus Scriblérus, scribouillard barbouillé de tous les arts et de toutes les sciences. En le visant, on attaquait les impostures morales, politiques et culturelles de son temps : théories absurdes, faux savoirs, idiotie intellectuelle, esprit de sérieux, prétendus conservateurs, soi-disant progressistes, etc. Trois siècles plus tard, Pierre Lafargue (Annotateur) et Pierre Senges (Préfacier-Postfacier) ont voulu compléter le tableau inachevé de leurs illustres aînés en apportant une touche personnelle à cette Histoire. La littérature, ce monstre bizarre qui a tendance à disparaître aussi vite qu'il est apparu, y reprend des couleurs grâce à leurs facéties redoublées. Le Scriblérus Club poursuit donc son galop (car toujours à dada !) sur les terres de la haute fantaisie, offrant une fable malicieuse sur les moeurs universelles. Cette oeuvre eut une influence certaine au XVIIIe siècle : Laurence Sterne y préleva des matériaux pour son Tristram Shandy ; Swift ne se priva pas d'y chaparder pour faire grandir son Gulliver. Quant au rire retentissant qui s'en échappe, il n'a pas fini de faire trembler quelques maisons, et dans ces maisons les tasses du service à thé. |
RésuméAu printemps 1714, un groupe de lettrés anglo-irlandais se réunit dans un pub et décide de créer Martinus Scriblérus, un personnage incarnant la bêtise. Les écrivains attaquent à travers lui les impostures morales, politiques et culturelles de leur temps. P. Senges et P. Laforgue apportent ici leur contribution personnelle et fantaisiste pour compléter cette oeuvre inachevée. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
18 octobre 2022
Rayon
Romans étrangers
Contributeur(s) Pierre-Henri Larcher
(Traducteur), Pierre Senges
(Préfacier), Pierre Senges
(Postfacier), Pierre Lafargue
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782919067497
Nombre de pages
342
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
2.4
cm
Poids
500
g
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