Disperser le pouvoir : les mouvements comme pouvoirs anti-étatiques : soulèvements et organisation à El Alto (Bolivie, 2003)
Raul Zibechi
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDisperser le pouvoir décrit un moment... Les mobilisations de l'année 2003, connues plus tard sous le nom de «guerre du gaz» et qui mirent en fuite le président de l'époque, Gonzalo Sánchez de Lozada. L'épicentre de cette guerre est la ville d'El Alto, que Zibechi appelle la «capitale aymara d'Amérique». Nous savons que pour dissuader toute révolte, le gouvernement central peut réprimer, torturer, tuer. Détruire. Mais ce que le pouvoir ne peut pas, c'est incarner la sève qui fait vivre le corps social. C'est là l'intérêt de Disperser le pouvoir, qui décrit la façon dont se développe le contre-pouvoir lors de ces mobilisations. Le livre de Zibechi n'est pas l'histoire d'un leader et de son mouvement ou de ses promesses. Chronique de l'ascension d'une puissance, il expose un processus organique d'articulation, de fabrication de la puissance. Cet enseignement majeur donne à l'ouvrage une valeur universelle : il met en opposition l'histoire des alliances et des superstructures, à une histoire organique multiforme de la puissance. Miguel Benasayag |
RésuméLe journaliste uruguayen, auteur précédemment d'Argentine, généalogie de la révolte (éd. CNT, 2004), suit ici à la trace les processus d'organisation et de résistance qui se sont mis en marche en Bolivie, pendant ce que l'on a appelé la guerre du gaz, en octobre 2003. L'épicentre de cette guerre est la ville d'El Alto, que R. Zibechi appelle la capitale aymara d'Amérique. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
17 avril 2009
Collection(s)
Le lieu commun
Rayon
Politique
Contributeur(s) Miguel Benasayag
(Préfacier), Evelyn Miranda
(Traducteur) EAN
9782844052346
Nombre de pages
189
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
1.5
cm
Poids
267
g
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