L'origine chrétienne de la science moderne. Mathématiques et incarnation
Alexandre Kojève , Julien Copin
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurL'origine chrétienne de la science moderne Dans « L'origine chrétienne de la science moderne », Alexandre Kojève soutient une thèse originale : le christianisme n'a pas fait obstacle à la révolution copernicienne ; il en a au contraire créé les conditions discursives. Pour faire tourner la Terre dans le Ciel, où Copernic l'avait projetée, les fondateurs de la science moderne ont fait descendre les mathématiques du Ciel sur la Terre. Du Ciel, que les Grecs païens divinisaient. Sur la Terre, où Dieu s'était incarné selon les chrétiens. Le triomphe de l'héliocentrisme et l'avènement d'une physique nouvelle furent théologiquement conditionnés. Ce texte bref et incisif aide à dissiper le malaise dans la civilisation qu'entretient la méconnaissance des fondements de notre modernité. Paru initialement chez Hermann en 1964 au sein d'un ouvrage collectif, il est aujourd'hui enfin publié à part, accompagné d'un commentaire de Julien Copin qui éclaire l'ensemble de l'oeuvre de Kojève. |
RésuméDans cet article initialement paru en 1964, A. Kojève synthétise ses analyses sur la philosophie, la science et la théologie. Il soutient que le christianisme n'a pas fait obstacle à l'avènement de la révolution copernicienne et qu'au contraire, il en a permis les conditions discursives. L'auteur renouvelle donc l'approche des fondements de la modernité. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
26 mai 2021
Collection(s)
Philosophie
Rayon
Épistémologie
Contributeur(s) Julien Copin
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9791037003720
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
0.7
cm
Poids
146
g
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À propos de l'auteurAlexandre Kojève a poursuivi l'oeuvre de Victor Cousin qui avait fait connaître l'oeuvre de Hegel en France. Kojève a renouvelé l'approche du philosophe, notamment par ses cours à l'EPHE où il a eu pour disciples Raymond Aron, Maurice Merleau-Ponty, Raymond Queneau ou Jacques Lacan. |