Histoire de l'écriture typographique. Le XVIIIe siècle. Vol. 2 - Yves Perrousseaux

Histoire de l'écriture typographique. Le XVIIIe siècle. Vol. 2

Yves Perrousseaux

Atelier Perrousseaux | octobre 2010
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Ce que dit l'éditeur

L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs volumes, est conçu pour proposer une vision générale et relativement complète, en fonction de ce que nous pouvons en dire aujourd'hui.

Poursuivant cette histoire, ce troisième volume met l'accent sur les créations typographiques qui marquent la seconde moitié du XVIIIe siècle, c'est-à-dire des caractères dotés d'un fort contraste entre les pleins et des déliés très fins, ce que permettaient alors l'évolution des techniques de gravure des poinçons, de fonte des caractères et l'impression sur papier vélin (inventé en Angleterre vers 1757), papier sans grain, soyeux et lisse permettant de reproduire la finesse de ces déliés, ce que le séculaire et traditionnel papier vergé ne permettait pas.

L'ouvrage analyse les contextes et les réalisations des grandes figures de la profession de cette époque, que sont John Baskerville (en Angleterre), Giambattista Bodoni, «le typographe des rois et le roi des typographes» (en Italie), François-Ambroise Didot (qui établit le point typographique sur le pied-de-roi, une mesure légale d'alors) et ses deux fils : Pierre (imprimeur de haute volée, avec ses impressions de bibliophilie dites des Éditions du Louvre) et Firmin (créateur de caractères, dont le fameux «Didot»).

Ce sont encore les Didot qui introduisirent le papier vélin en France (1780) et qui mirent au point la stéréotypie (vers 1795), technique permettant de reproduire en relief, en un seul bloc de métal, la composition des milliers de caractères qui composent une page et ainsi de réimprimer des livres à bon marché.

L'ouvrage examine conjointement les caractères des principales autres fonderies typographiques européennes qui marquèrent à leur façon ce XVIIIe siècle. En France : l'Imprimerie royale avec Louis-René Luce, les fonderies Sanlecque, Loyson, Briquet, Cappon, Vafflard, Cot, Lamesle, des Gando père et fils, du sieur Delacolonge (Lyon), des Gillé père et fils. En Belgique : Jacques-François Rosart (Bruxelles). En Allemagne : Johann Breitkopf (Leipzig). En Angleterre : Edmund Fry et John Bell.

On aborde également Antoine-François Momoro (1756-1794) un imprimeur parisien (auteur d'un manuel d'imprimerie intéressant) qui mit sa carrière au service de la Révolution et périt sur l'échafaud avec ses amis hébertistes.

L'ouvrage explique, d'autre part, les mouvements culturels et les innovations techniques qui marquent l'époque, comme l'influence de la calligraphie sur la typographie, la composition typographique de la musique, la composition chimique du plomb typographique, la nomination des caractères et la finalisation du point typographique, les symboles typographiques des unités de mesures en usage sous l'Ancien Régime.

Résumé

L'accent est mis sur les créations typographiques marquant la seconde moitié du XVIIIe siècle, c'est-à-dire les caractères à fort contraste entre pleins et déliés, permis par l'évolution des techniques de gravure (poinçons, fonte des caractères et impression sur papier vélin). ©Electre 2024

Caractéristiques

Auteur(s)
Date de parution
7 octobre 2010
Rayon
Beaux livres
EAN
9782911220340
Nombre de pages
239 pages
Reliure
Relié
Dimensions
30.0 cm x 22.0 cm x 1.8 cm
Poids
1270 g