Le Brassard : Alexandre Villaplane, capitaine des Bleus et officier nazi

Ce que dit l'éditeur

Le football des années 1920 a un nom : celui d'Alexandre Villaplane, un gamin des quartiers populaires d'Alger que l'« amateurisme marron » - le faux amateurisme - a happé et conduit vers la gloire en métropole. Joueur infatigable, inventeur de gestes techniques audacieux, il régale le public français, qui se masse bientôt dans les stades pour le voir évoluer avec les plus grands clubs du moment, jusqu'à l'apothéose quand il est nommé capitaine de l'équipe de France en 1930, lors de la première Coupe du monde de l'histoire.

Après cette consécration vient la dérive d'un homme seul et avide d'argent vers les bas-fonds et les trafics minables. Puis la chute et l'ignominie lorsque, pendant l'Occupation, il rejoint la Gestapo française. Devenu allemand, il achève son parcours comme officier SS, traître et tortionnaire de ses anciens compatriotes. Il sera fusillé à la Libération.

Alexandre Villaplane est la légende noire du football français.