Université catholique d'Afrique centrale, UCAC : une réussite d'intégration africaine : chronique d'une genèse, 1989-1991

Ce que dit l'éditeur

Cet ouvrage relate la genèse d'une institution universitaire pour l'Afrique Centrale, à Yaoundé, qui vient de célébrer en 2012 ses vingt ans d'existence. Le chroniqueur - un témoin et acteur - nous relate les péripéties de cet accouchement difficile, sans cacher les difficultés rencontrées et surmontées, selon les étapes successives :

a) phase de maturation préliminaire (1985 - 1989) pour vérifier la nécessité du projet

Les principaux contributeurs financiers du projet - des Allemands, du fait des liens historiques entre le diocèse de Limbourg et l'Église du Cameroun - ont envoyé leurs délégués pour vérifier la nécessité de créer cette Université régionale.

La demande des universitaires catholiques camerounais souhaitant la création d'une Université catholique allait recevoir un appui de poids : le soutien du Pape Jean-Paul II lui-même, en visite à Yaoundé, qui a élargi le projet à l'Afrique centrale...

b) La décision des évêques d'Afrique Centrale à Bangui en 1989

Les évêques nouvellement réunis dans l'Association des Conférences Épiscopales d'Afrique Centrale (ACERAC) ont décidé à Bangui, en 1989, la création de l'Université Catholique d'Afrique Centrale (UCAC).

Cette décision a été rendue possible et confirmée par deux engagements essentiels pour l'avenir : celui du gouvernement camerounais à reconnaître les diplômes de la future université, et celui de la Compagnie de Jésus de prendre en mains la Faculté de Sciences Sociales et de Gestion, locomotive du projet.

c) La réalisation des travaux (1989-1991)

Sur une partie du terrain du grand séminaire appartenant au diocèse de Yaoundé, les travaux commencèrent, sous l'impulsion efficace du père Denis Maugenest, sj, soutenu par le Cardinal Tumi. L'équipe des premiers responsables se mettait en place progressivement. La rentrée put se faire comme prévu en octobre 1991, avec une première promotion en Sciences sociales, ainsi qu'en Faculté de Théologie.

On espère une suite à cette chronique, à savoir le récit des vingt années de développement de cette Université, fruit de la concertation et de l'intégration des Eglises de la sous-région d'Afrique centrale.