Jean-Baptiste Labat

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Jean Baptiste Labat, missionnaire dominicain qui vécut à cheval sur les XVIIè et XVIIIè siècles, fut envoyé aux Antilles où il passa 12 ans et nous a laissé de saisissants tableaux de la colonisation, de l'esclavage, de la flibuste et de tous les aspects de la vie en Martinique. On lui doit, paraît-il, la formule du rhum.

Jean-Baptiste Labat, né à Paris en 1663, y est ordonné prêtre chez les dominicains en 1685 et part ensuite à Nancy poursuivre des études scientifiques. En 1693, il part à sa demande aux Antilles comme missionnaire dans la paroisse martiniquaise de Macouba. Il la développe et met à profit ses connaissances d'ingénieur pour construire de nombreux bâtiments. Il fonde en particulier une exploitation sucrière dans laquelle il emploie des esclaves sans états d'âme et plusieurs paroisses. Nouvelles. On lui attribue également l'invention du rhum, ou plutôt la mise au point d'une potion à base de plantes médicinales pour soigner les fièvres, qui deviendra le rhum. Une distillerie de l'île Marie Galante porte d'ailleurs le nom de Labat. Il a participé à la fortification, puis à la défense de la Guadeloupe attaquée par les anglais en 1704. Il visite les îles des Antilles, les françaises, mais également les colonies britanniques et néerlandaises. Il est rappelé en Europe en 1706 et envoyé en Italie où il commence à rédiger à partir des notes prises tout au long de ces 12 années son Nouveau voyage aux iles françaises de l'Amérique, une mine de renseignements sur la géographie, la botanique, les hommes qui peuplent les îles, y compris les esclaves et leurs coutumes, flibuste et goût pour la musique et la danse. Il accomplit un vrai travail d'ethnologue. Le livre est publié en six volumes à Paris en 1722. A cette époque, Labat vit au couvent Saint Honoré. Il demande à retourner aux Antilles mais n'y est pas autorisé. Il travaille alors à la rédaction des notes d'autres missionnaires, ceux d'Afrique par exemple, mais sa Nouvelle relation de l'Afrique occidentale est beaucoup plus sujette à caution. Il meurt rue Saint Honoré en 1738.
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