Pascale Gautier a découvert la passion de la lecture à un très jeune âge et a vite acquis le goût de la littérature. De là à vouloir en faire son métier, le pas fut vite franchi. Editrice puis directrice littéraire, elle est l'auteur d'une dizaine de romans exigeants, mais non dénués d'humour.
Pascale Gautier, fille de professeurs de lettres, s'est jetée dans la lecture très jeune, pour échapper, dit-elle, à l'ennui. Elle dévore en particulier Maupassant, son auteur préféré depuis l'adolescence. Une telle passion pour la littérature ne pouvait la conduire qu'à l'édition et à l'écriture. Après une licence de lettres classiques, elle quitte Lyon pour Paris, où elle suit le master des métiers du livre de l'université de Villetaneuse, travaille chez Albin Michel, Larousse, Gallimard pour la prestigieuse collection de La Pléiade, avant de devenir directrice littéraire aux éditions du Rocher, puis chez Buchet Chastel. Son premier roman, Moribondes, paraît en 1988. D'emblée on remarque un ton très singulier, empreint de poésie, de sensibilité et d'humour, mais également exigeant. Suivront Villa mon désir, Vertige, Pépita, Folies d'Espagne, Les amants de Boringe, Mercredi, truffé de jeux de mots, Frères, Trois grains de beauté, ou la rivalité de deux frères, Grand prix SGDL 2004. Les vieilles, en 2010, histoire de vieilles dames indignes, remporte le Renaudot du livre de poche en 2012. S'ensuit une période de doute, devant cette notoriété toute neuve, concrétisée par cinq ans de silence, alors qu'elle écrivait presque un livre chaque année. En 2015, enfin, est paru La clef sous la porte, écrit très vite, pour se débarrasser de ces années de crise intérieure et choisi dans les sélections de plusieurs prix.