Le service de santé des armées entre guerre et paix

Ce que dit l'éditeur

L'action du Service de Santé des Armées et l'étude des pertes par carence sanitaire apportent des enseignements décisifs en histoire militaire. Il s'agit néanmoins d'un domaine occulté par l'histoire militaire, car la stratégie, la tactique, les hauts faits, le matériel intéressent plus. Se plonger dans l'histoire du service de santé, c'est plonger dans les à-côtés de la gloire, autrement dit dans les misères de la guerre: dure réalité que l'on ne veut pas voir. Il faut pourtant une abnégation héroïque aux médecins et infirmiers pour servir dans des conditions extrêmes et faire face à des afflux massifs. D'autre part, l'érosion sanitaire des troupes a longtemps fait plus de pertes que les combats eux-mêmes. Le maintien d'une force combattante en opération est lié au soutien sanitaire. Pour ces raisons, c'est ce sujet qu'à choisi pour son premier colloque la Délégation Méditerranée de la Commission Française d'Histoire Militaire (CFHM) en partenariat avec l'Association Marseille-Provence des Anciens Auditeurs de l'Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN). Praticiens et historiens, qualités réunies chez la plupart des intervenants, ont retracé, des origines à nos jours, l'action de la médecine aux armées. Le colloque s'est tenu dans un lieu chargé d'Histoire, l'Institut de Médecine Tropicale du Service de Santé (IMTSSA) des Armées du Pharo, à Marseille, le 5 octobre 2002.

En couverture:

L'Institut de Médecine tropicale du Service de santé des armées.