J'ai ce que j'ai donné : lettres intimes
Jean Giono
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurJ'ai ce que j'ai donné Du joli compliment que mon père adresse à ses parents le 24 octobre 1900 - il a cinq ans ! - au petit mot qu'il envoie à une amie le jour de sa mort, le 8 octobre 1970, ces lettres que j'ai retrouvées par hasard dans le joyeux « foutoir » du Paraïs dévoilent certaines facettes de sa personnalité qui n'ont pas retenu l'attention des biographes... Mon père fut profondément, violemment, égoïstement heureux. Il était de ces êtres rares qui attachent la même valeur à une jeune pousse d'asperge sauvage qu'au cachemire le plus luxueux. Il fut peut-être désenchanté des hommes, mais jamais de la vie même. S'il n'a pas été un homme parfait, il fut ce père exceptionnel qui m'a appris à respirer, à apprécier la chose la plus infime, regarder un paysage, boire à une source, si peu de chose pour enchanter une journée entière... |
RésuméCe recueil de lettres de famille de J. Giono retrouvées par hasard par sa fille, S. Durbet-Giono, reflètent la personnalité de l'écrivain. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
3 décembre 2009
Collection(s)
Folio
Rayon
Folio
Contributeur(s) Sylvie Durbet-Giono
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782070398614
Nombre de pages
257
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.5
cm
Poids
163
g
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À propos de l'auteurJean Giono dont l'œuvre s'inscrit en majeure partie dans la région de Manosque qu'il n'a quittée que pour de courts voyages, a vu sa jeunesse bouleversée par le traumatisme de la Grande Guerre. Son œuvre qui n'appartient à aucune école est passée de la peinture d'une Provence âpre à une réflexion sur la condition humaine. |