La vocation lyrique : la poétique du recueil lyrique en France à la Renaissance et le modèle des Carmina d'Horace
Nathalie Dauvois
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe mot lyrique a été inventé par les grammairiens alexandrins pour désigner un type de poésie grecque archaïque, d'emblée défini comme originel et irrémédiablement perdu, celui d'une poésie de la performance, indissociable de la musique, prière ou action de grâces sur les autels des dieux, célébration sur le lieu de la victoire, invitation à boire au cours du banquet, etc. Tout poème lyrique convoque cette origine, réinvente au siècle de l'écriture, du livre, de l'imprimerie, cette performance et cette variété premières. Horace le premier offre dans ses Carmina un modèle de transposition en recueil que les jeunes poètes français de la Renaissance, épris d'origine et de nouveauté, reprennent et réinventent, pour ressusciter à leur tour l'origine perdue de la lyrique. |
RésuméLe terme lyrique est une invention alexandrine, une invention de grammairiens nostalgiques d'une poésie première de la performance et de l'enthousiasme. Horace, le premier à Rome, offre dans ses Carmina un modèle de transposition en recueil que les jeunes poètes français de la Renaissance, épris d'origine et de nouveauté, reprennent et réinventent. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
24 février 2010
Collection(s)
Etudes et essais sur la Renaissance
Rayon
Poésie et théâtre
EAN
9782812401046
Nombre de pages
263
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
16.0
cm x
1.5
cm
Poids
384
g
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