Le conte en ses paroles : la figuration de l'oralité dans le conte merveilleux du classicisme aux Lumières
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur«Il faut donner à son discours le tour libre des conversations», écrivait un contemporain de Louis XIV : comme genre littéraire, le conte merveilleux prit naissance en un temps où écrire comme on parle était la règle et où lire à voix haute était pratique courante. Écrire des contes de fées, ce fut imposer des fictions de voix enchantées à une culture romanesque férue de vraisemblance, adapter à la mondanité les rituels de parole du conte oriental, mais aussi partager avec l'opéra le champ du merveilleux et engager un dialogue fécond avec le théâtre : ainsi ceux qu'on appelait alors les Modernes inventaient-t-ils un art d'énoncer l'étrangeté du monde et des êtres en simulant des voix de jadis ou d'ailleurs. Notre époque où l'oralité est à la mode et où revivent les pratiques conteuses, nous invite à envisager ces questions en considérant les intentions esthétiques de ces oeuvres littéraires que furent les contes merveilleux des XVIIe et XVIIIe siècles. |
RésuméEtude sur le mode énonciatif du conte, art de la parole et de la voix figurées, qui se révèle souvent subversif sur les différentes scènes où il se déploie (conversation, chansons, théâtre), à travers l'utilisation très personnelle de la langue par le conteur : manière de dire, de rire, de se taire, de murmurer, etc. La réflexion s'étend aux pratiques de la tradition orale du conte contemporain. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
15 février 2007
Collection(s)
L'esprit des lettres
Rayon
Littérature généralités
Contributeur(s) Anne Defrance
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Jean-François Perrin
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Jean-François Perrin
(Préfacier) EAN
9782843210914
Nombre de pages
504
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
3.3
cm
Poids
634
g
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