Le centrisme en France aux XIXe et XXe siècles : un échec ?
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe centre en France relève de définitions en creux. Les termes "juste milieu", "marais", "entre-deux" ont une connotation négative. La culture politique française ne reconnaît pas ce qui n'est ni la droite, ni la gauche. Le centriste est bien souvent celui qui évolue de la gauche vers la droite au gré des circonstances et par ambition personnelle. Le centrisme n'a pas sa place dans une culture politique marquée par le conflit. Le conflit, qui peut aussi s'identifier au consensus, est circonstanciel, construit mais rarement intériorisé. On peut donc s'interroger sur cette image négative qui n'est pas celle que l'on trouve dans tous les pays européens où il existe sans doute une forte tradition de culture libérale ou chrétienne-démocrate et où le poids du parti communiste est plus faible qu'en France. Ce colloque tente d'expliquer les échecs du centrisme en France. Il sera suivi d'un autre colloque au Sénat, au printemps 2005, qui s'attachera à la dimension européenne du "tropisme du centrisme" pour reprendre les termes d'un programme de recherche présenté par Sylvie Guillaume dans le cadre de l'Institut universitaire de France. |
RésuméContributions faisant le point sur le centrisme, courant politique du début du XIXe siècle. Les auteurs analysent notamment le parti du "juste-milieu" sous la monarchie de Juillet, les pères fondateurs de l'Alliance républicaine démocratique (début XXe), le "briandisme" de A. Briand (années 1920), le Centre démocrate (1962-1974) ou le Centre des démocrates sociaux (CDS, 1974-1978). ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
28 janvier 2005
Rayon
Politique
Contributeur(s) Sylvie Guillaume
(Directeur de publication), Eric Anceau
(Auteur), Serge Bernstein
(Auteur), Eric Bonhomme
(Auteur) EAN
9782858923175
Nombre de pages
181
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
cm
Poids
274
g
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